Soufflé glacé au kirsch de Maurice Laugner

Ce dessert glacé est bienvenu en toutes saisons pour clore un repas de fête. Maurice Laugner présente la recette que réalisait sa femme Marie-Rose, à laquelle il dédie son nouveau livre « Ces presque riens » paru aux Editions du Tourneciel. Un livre qui contient l’amour et la beauté de la vie.

Il est écrit avec une plume sensible et fine qui sait transcrire les petits riens, à la fois ordinaires et somptueux de la vie à deux, les bonheurs que procurent le quotidien partagé, la nature, les marches, la famille.

Chacun peut se retrouver dans son recueil de 45 textes, qui célèbrent la vie avec gaieté, sans mélancolie, sans nostalgie, sans jamais évoquer l’absente ni la douleur qu’a créé son départ. Y sont égrenées des joies simples, celles de la nature, de la marche, de la découverte impromptue de myrtilles, du choix des habits à revêtir pour aller au concert, des retrouvailles avec les enfants.

Si le livre ne joue nullement sur le pathos, il n’en reste pas moins qu’il est émouvant et qu’il fait naitre chez le lecteur une larme au coin de l’œil.

Maurice Laugner fut directeur d’école pendant 20 ans à Andlau, commune dont il fut aussi maire. Il fut aussi conseiller pédagogique en Langue et Culture régionales. Maire honoraire d’Andlau, et présentateur un temps de l’ émission Üss’m Schülersack co-produite par l’Académie de Strasbourg.

Il fut aussi la plume du spectacle et la voix de Wurzel, le nain qui était la figure emblématique du spectacle du « Rêve d’une nuit d’été », la saga qui mobilisait 1800 personnes bénévoles du Val de Villé et attirait chaque année jusque 20000 spectateurs autour de l’église Saint-Gilles à Saint-Pierre-Bois. Le spectacle qui faisait référence à l’Histoire, faisait aussi la part belle à la langue alsacienne qui y cohabitait harmonieusement avec la française.

Il est président des Amis de la Seigneurie, l’association qui a contribué à la réalisation des contenus du centre d’interprétation du patrimoine « les ateliers de la Seigneurie » d’Andlau qu’il a initié. Ce bâtiment Renaissance aux aménagements contemporains fait découvrir un parcours muséographique inédit, ludique ou chacun peut toucher la matière liée aux différents artisanats. Il reste d’ailleurs toujours actif pour les évènements qui sont organisés dans ce lieu.
Dans son temps libre, il écrit, cultive son jardin, fait des marches et donne des conférences ou des soirées de poésie. En 2015 paraissait son livre Un enfant d’Alsace 1944-1954 aux Editions Do Bentzinger dans lequel il raconte la rusticité et la beauté de son enfance villageoise à Dieffenthal près de Dambach. A l’automne 2018 son livre Ces presque riens a vu le jour aux Editions du Tourneciel (collection l’Ecureuil volant).

Ce dessert est une recette éprouvée de Marie Rose, dit-il, et distribuée à nos amis. Mais surtout dégustée à la maison. N’hésitez pas à improviser, à ajouter par exemple quelques morceaux de cerises confites ou de cerises au kirsch.

pour 4 à 6 personnes

  • 5 jaunes d’œuf
  • 160 g de sucre
  • 3 blancs d’œuf
  • 20 g sucre semoule
  • ½ litre de crème fraiche à fouetter
  • 5 cl marc de kirsch (ou de marc de gewurztraminer ou autre)
  • 100 g de biscuits cuiller coupés en dés et arrosés avec la moitié de l’alcool

Battez les jaunes d’œufs avec le sucre en mousse épaisse et bien montée.

Montez les blancs en neige, ajoutez-leur les 20 de sucre

Ajoutez les blancs ainsi montés à la mousse. Ajoutez la moitié de l’alcool retenu.

Versez le reste d’alcool sur les biscuits coupés en dés. Ajoutez la crème fouettée.

Mettez au freezer durant 4 à 5 heures ou pendant 2 à 3 h au congélateur.

Ce dessert ne doit pas être servi dur mais légèrement fondant. Aussi, si vous le mettez au congélateur, veillez à l’en sortir à temps pour lui permettre de se ramollir avant d’être servi.

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