La boîte aux « mots doux »

Sans doute avez-vous des mots doux en alsacien que je ne connais pas.

Dans mon livre « Nos mots doux, Ùnseri Schmüswertle » (ID l’Édition), j’ai pris plaisir à écrire sur les mots doux de ma langue maternelle, ceux que j’entendais durant mon enfance à Haegen, un village près de Saverne.

Ma liste n’est pas exhaustive, elle n’est pas rigide. D’autres mots peuvent s’ajouter, les vôtres, qu’ils soient du Sundgau, de l’Outre-Forêt, d’Alsace Bossue, du Bassin Potassique, du Ried, du Kochersberg, des vallées vosgiennes ou de l’Ackerland.

Ces mots doux, destinés au bébé, à l’enfant, à l’amoureuse et à l’amoureux, sont chargés en affection bien sûr, mais ils montrent aussi la richesse de notre langue maternelle.

Cette page vous permet d’ajouter vos mots doux et de vous exprimer à leur sujet.

Vous pouvez aussi y narrer vos souvenirs liés à ces mots issus de notre parler millénaire qui ne s’est transmis que verbalement depuis la nuit des temps. Il est temps de l’écrire, afin qu’il en reste de belles traces. C’est oeuvre salutaire.

C’est à vous !

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7 réponses

  1. Bonjour Simone,
    Mon père, de Haguenau, avait pour habitude de dire « Schisserle » à ma mère. C’est une dénomination très affectueuse en alsacien alors qu’en français ce mot désignerait une petite chieuse. Ce mot correspondait peut-être à deux réalités. Mais j’en ai surtout un souvenir qui allait au-delà de l’affectueux, et qui s’approchait de la tendresse.
    Jean

  2. Comme enfant je riais beaucoup, mon père me disait : « Dü bisch e Kitteri » (tu es une rieuse). Ce mot était chargé de beaucoup de tendresse. Et à 65 ans, je donnerais tout pour entendre mon père me le dire encore une fois.

  3. Salut Simone,
    Je t’écris de Phalsbourg.
    J’aimais beaucoup ma grand-mère. C’est elle qui m’a pratiquement élevée. Elle m’appelait « Haxel » et c’était très doux. Même si le mot veut dire « petite sorcière ».

  4. Bonjour Simone,

    Meilleurs voeux pour 2022 !
    Mes regrettés parents m’appelaient affectueusement « Stumba » , qui pourrait se traduire par « petit bout » .
    Au plaisir de vous revoir
    Catherine

  5. Bonjour! Catherine G. évoquait « Stùmba » qui me rappelle le « stùmbe mickele » dont on affublait un vieux voisin de La Petite Pierre qui était petit et voûté et à qui nous criions: « Englar, Gülar, Vàtar, Stùmbemickele ». Il s’appelait Engel ou Engler. Mon frère et mes deux sœurs nous l’aimions bien.
    Un terme de tendresse dans ma famille était « Harzgebùbbelter Maikafer ».
    Une dame de Strasbourg avait coutume de dire cette expression contrastée: « Herzele, wàs begärsch, Schnìffele, wàs wìtt » (petit cœur, que désires-tu? P’tite gueule, tu veux quoi?). Là je ne vois pas plus…

  6. Bonjour Simone,
    J’ai l’habitude d’utiliser le mot « Fangyyse », aussi utiliser dans la vieille langue bâloise, pour désigner l’alliance de mariage.
    « fang- » de « fangen » = attraper ; « yyse » = le fer
    Nestor Weiselkind de Sarrebourg.

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