Tarte de Linz de Thierry Gillig

Linzer Tàrt

Les Autrichiens nous ont sans doute apportée lors de la guerre de 30 ans cette tarte qui fait réellement partie du paysage alsacien même si la ville autrichienne de Linz se trouve loin de l’Alsace.

Cette pâte brunie parfumée à la cannelle, aux amandes (ou noix) est délicieuse avec sa garniture de confiture de framboises-pépins et ses bandelettes de pâte. Les Romains déjà quadrillaient déjà au début de l’ère chrétienne leurs tartes de bandelettes ciselées.

On dit que cette tarte serait encore meilleure le lendemain : elle est donc idéale pour recevoir vos parents et amis en toute quiétude.

Tarte de Linz © Simone Morgenthaler

La recette provient du boulanger-pâtissier Thierry Gillig.

pour un moule à tarte de 26 cm de diamètre pour 8 à 10 personnes

pour la pâte
  • 440 g de farine
  • 145 g de beurre
  • 2,5 g de levure chimique
  • 100 g d’amande (ou de noix ou de noisettes) de préférence hachées sinon moulues
  • 1 cuillerée à soupe de cannelle
  • 180 g de sucre semoule
  • un peu de zeste de citron râpé (facultatif)
  • 2 œufs entiers
pour la garniture
  • 250 g de confiture (de préférence de framboises, sinon de quetsches, ou en mélangeant les deux parfums)
  • les chutes de pâte (pour réaliser les bandelettes)
  • 1 jaune d’oeuf (pour dorer les bandelettes de pâte)

Mélangez du bout des doigts la farine et le beurre. Ajoutez la levure chimique, les amandes moulues, la cannelle, le sucre semoule, le citron râpé (facultatif) et les œufs entiers. Cette pâte doit reposer durant une nuit. Le lendemain, étalez-la sur une planche farinée sur une épaisseur de 5 mm environ. Garnissez-en le moule beurré en veillant à garder assez de chutes de pâte pour les bandelettes (ou pour les motifs de votre choix).

Etalez la confiture sur le fond de tarte. A l’aide d’une roulette cannelée (ou d’un couteau), découpez des bandelettes que vous disposerez en croisillons sur le dessus de la tarte. Dorez-les au jaune d’oeuf avant d’enfourner à four moyen (175° – thermostat 6) pendant 35 à 40 mn. Démoulez seulement après refroidissement.

Cette tarte se marie aussi bien avec du thé, du café ou du chocolat qu’avec un verre de muscat ou de tokay-pinot gris.

Janine Kuentz, de Sélestat, précise que sa maman aimait que les noix, noisettes ou amandes ajoutées à la pâte soient grossièrement hachées afin que l’on ait réellement la sensation de leur texture sur le palais. Elle a ajouté qu’au dernier moment, avant de servir la Linzertorte, sa maman badigeonnait avec de la gelée de groseilles sur les interstices de confitures de framboises : cela ajoute un délicieux goût acidulé et au regard cela apporte un brillant agréable.

Monique Logette précise que sa maman mettait de la confiture d eframboise maison à laquelle elle ajoutait le jus d’un citron pressé. « Je la vois encore faire, écrit-elle. Comme cette tarte est délicieuse avec un bon café ! »

Paulette Rinck Schmittréalise la « Linzertorte » avec une compote de quetsches faite avec 1/6 de sucre par rapport aux fruits. Elle est ainsi nettement moins sucrée que la traditionnelle.

Anne Bricka précise que sa mère la garnissait aussi avec une confiture-compote de quetsches, moins sucrée et plus agréable.

Hildegarde Diado garnit cette tarte avec un mélange de confiture de framboise-abricot-groseilles.


Merci pour toutes vos idées !

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