Mon site fut piraté

C’est sensation fort inquiétante de ne plus pouvoir accéder au site que l’on a créé. Le site, c’est comme sa maison dans laquelle on accueille ceux qui en apprécient l’atmosphère. La déroute est totale lorsque vous n’avez plus aucun moyen d’accès : c’est comme si vous étiez devant votre maison, avec les bonnes clefs mais dont plus aucune n’ouvre la moindre porte.

La mésaventure a débuté en janvier de cette année 2017. Ne parvenant plus à accéder à mon site, je me suis rendue sur un moteur de recherche, et là apparut, au haut de la page, en première annonce, celle de Google précisant que le site était « peut-être piraté » (« this site may be hacked »). L’annonce comportait diverses écritures dont des asiatiques que je n’ai pas su déchiffrer mais qui laissaient deviner que le piratage fut opéré depuis l’Asie. La capture d’écran de cette annonce illustre cette page.

Il a fallu agir vite avant que les hackers ne réduisent à néant le site simonemorgenthaler.com.

J’ai alerté une spécialiste Julie Marchal qui s’est empressée de freiner les dégâts. Le webmaster et créateur de site Jean Levatic a pris le relais. Il a travaillé durant des heures pour restaurer le site.

Des dégâts collatéraux sont apparus, notamment l’impossibilité de recevoir les messages que vous laissiez sur mon formulaire de contact. J’avais espoir de pouvoir les récupérer, même après plusieurs semaines. Cela ne fut hélas pas possible.

J’ai pour habitude de répondre à tous les messages. Si vous faites partie de ceux qui m’ont écrit et qui n’ont pas eu de réponse, sachez que j’en suis désolée et que ce mode opératoire est indépendant de ma volonté.
Si vous êtes concernés, pourriez-vous me réécrire à nouveau ? D’avance merci.

Il me semblait que ce type de mésaventure ne pouvait pas m’arriver, car quel objectif peut bien pousser un hacker à s’en prendre à mon site ? Il ne contient pas de secrets d’état comme le site WikiLeaks de Julian Assange ou le site Mediapart d’Edwy Plenel.

Qu’est ce qui pousse les « hackers » à « hacker » ?

La joie d’entrer par effraction dans un système ? Le plaisir de nuire?

Curieuse époque où des êtres ont plaisir à compliquer la vie des autres, sans raison.

Le plus désolant est le sentiment d’impuissance : comment expliquer à un être qu’il commet un acte méchant et gratuit alors qu’il a plaisir à faire du mal, qu’il voit là un jeu ?

 

 

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