Je ramène ma fraise

Fraise de Jean-Michel Obrecht © S. Morgenthaler

Je « ramène ma fraise » pour vous montrer une fraise qui sort de l’ordinaire.

Je l’ai trouvée chez Jean-Michel Obrecht, le maraîcher de Handschuheim.

Il venait de cueillir les fraises. Elles diffusaient un arôme irrésistible.

J’en ai dégustée une partie sans sucre car elles en contenaient suffisamment. J’ai transformé une grande partie en confiture.

Fraise de Geispolsheim, de la libre cueillette de Sophia Schwoob © S. Morgenthaler

De la masse de fraises, j’ai extrait celle-ci, inattendue, pour vous la montrer.
La nature fait ses caprices. Elle sait être facétieuse.
Alors décochons un sourire à la fraise « pas comme les autres ».
Et bravo à elle de sortir des sentiers battus.

Il n’y a rien de plus triste que le nivellement des idées, des saveurs, des langages et des formes.

Connaissez-vous l’expression « aller aux fraises » ? Et comment la comprenez-vous ? Pour certains, « aller aux fraises » signifie porter des pantalons trop courts (Hòch Wàsser hàn, comme on dit en alsacien). Pour d’autres, « aller aux fraises » signifie s’isoler dans un endroit reculé et difficilement repérable pour y commettre l’adultère.

Je vous souhaite une délicieuse saison des fraises !

print